François

Prépa économique et commerciale

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Francois

“Au départ, lors de mon inscription à APB, je ne voulais pas entendre parler de prépa: “trop dur”, “pas de vie pendant 2 ans”, “tu vas t’écrouler sous tes livres”, et j’en passe… Mais ma prof d’économie de terminale a finalement réussi à me convaincre en me présentant les perspectives d’avenir qu’offre ce cursus: un apprentissage varié, complet, riche…”

Si vous n’êtes pas sûr de votre choix, j’aurais tendance à dire: tentez la prépa et si cela coince vraiment, bifurquez vers une autre voie. Mais il est dommage de louper ce genre de formation sous prétexte que “je n’y arriverai jamais”.. Tentez, vous verrez qu’on est tous capable de repousser nos limites! Après, pourquoi Saint-Brieuc? Tout d’abord, ma venue à Saint-Brieuc était un choix délibéré.

J’avais certes postulé à quelques autres prépa rennaises plus “côtées”, mais c’était mon choix numéro un. Pourquoi? Je voulais avant tout éviter de me retrouver dans une prépa où la pression des profs, des camarades ou bien encore des parents, allaient être trop oppressante. J’ai alors assisté à une présentation de l’école et ai visité le lycée Rabelais afin de m’imprégner de l’ambiance générale de la prépa ECE. Celle-ci m’a convaincu qu’une jeune prépa comme celle de Rabelais n’avait rien à envier aux grandes, tout dépend de l’implication personnelle qu’on y met. Il faut noter aussi que personnellement, réaliser ma prépa à Saint-Brieuc qui n’est qu’à 30km de chez moi.

La prépa: une compétition sans pitié ?

Nan vraiment, il faut arrêter avec cette image effrayante de la prépa douloureuse et invivable! Il est vrai que ce n’est pas la période de votre scolarité la plus agréable (encore que si pour certains..) mais elle reste tout à fait vivable pour le plus grand nombre d’entre nous. Le travail est le maître mot dans ce genre de cursus. L’objectif premier est de se remplir la tête en vue des concours afin d’être apte le jour J. Cela ne veut pas dire que c’est un parcours que l’on réalise cavalier seul en essayant de tirer dans les pattes de ses propres camarades! Au contraire, et c’est peut-être une particularité des prépas briochines, l’entraide est toujours la bienvenue entre collègues de classe.

D’ailleurs, durant ces deux années, chacun semble apprendre à se connaître au contact des autres. On devient alors conscient de nos propres capacités, chacun essaie de construire son projet, et tout ceci dans le respect et l’écoute des autres. Chacun est libre d’étudier sans avoir peur d’être catalogué quant à son niveau ou son projet. Malheureusement ce n’est pas souvent cette vision qui prédomine lorsqu’on nous parle de prépa au lycée. Pour y remédier, je conseille vivement aux futurs préparationnaires de visiter les prépas et de s’imprégner du vécu des étudiants qui en sortent en discutant avec eux.  Il en va de même dans la relation que l’on a avec les professeurs de la prépa ECE de Rabelais. Ils sont très ouverts et comprennent la pluralité des profils qu’ils ont dans la classe. Grâce aux petits effectifs (entre 20 et 30 en ECE), le suivi est individualisé. D’ailleurs, nos entretiens réguliers avec le professeur tuteur vont dans ce sens. De plus, ils restent à l’écoute du moindre soucis au sein de la prépa et essaient de communiquer pour y remédier.

Un conseil: munissez-vous d’une adresse mail car vous n’allez jamais autant communiquer avec eux que durant ces deux années! 

Mon projet: 

Mes concours ne se sont pas trop mal passés. J’ai réussi à être admissible à l’école que je souhaitais: Kedge Business School (Bordeaux). Il me reste plus qu’à être admis après les épreuves orales, j’y travaille. Du fait de mes origines rurales et ayant un père agriculteur, le secteur de l’agroalimentaire pourrait m’intéresser. Ainsi, j’aimerais étudier le management dans la “Supply Chain” qui reprend tout ce qui est en rapport avec la gestion en industrie: chaînes d’approvisionnement, gestion des stocks, logistique d’entreprise, achats/vente avec les collaborateurs, etc… Bordeaux dispose d’ailleurs de l’un des meilleurs Masters dans ce domaine, devant HEC et les autres grandes écoles parisiennes prestigieuse. Mais tout cela ne reste que du provisoire, mon projet n’étant pas fixé, il peut évoluer selon ce que je vais découvrir en école de commerce.

Les différentes conférences, visites et forum des anciens sont vraiment intéressants dans la construction du projet personnel. Le réseaux des anciens de Rabelais est maintenant constitué, ce qui nous permet à nous, préparationnaires, de bénéficier d’un retour des anciens élèves. Ils nous informent et peuvent aussi apporter des informations à nos parents lors de ces journées.

Pour finir, je dirai que la prépa change forcément le bachelier que l’on est en entrant 2 ans auparavant. Le rythme avec lequel on vit pendant deux années nous permet d’apprendre à organiser notre travail, à devenir rigoureux et efficace. Humainement, la prépa est une ouverture au monde et à la culture générale. On ne se rend pas compte avant de l’avoir vécu au combien l’enseignement reste large et varié! Je me suis construit une culture et je suis fier de moi d’avoir appris autant de savoirs en si peu de temps. 

Si tu es intéressé, curieux et motivé: FONCE en prépa ECE!